
Introduction
Durant mon enfance, j’ai toujours entendu beaucoup de bien de l’abbé Pierre. Mes proches me le présentaient comme un grand homme généreux envers les plus pauvres. Un parfait exemple de charité chrétienne que chacun devrait déployer envers les plus petits. C’est pourquoi les récentes accusations d’agression sexuelles à son encontre m’ont profondément troublé. Celles-ci m’ont donné envie de creuser davantage ce personnage que je ne connaissais pas assez. C’est en lisant un de ses propres livres intitulé Mon Dieu, Pourquoi ? publié en 20051 deux ans avant sa mort que j’ai découvert à ma grande stupeur la triste vérité : L’abbé Pierre rejetait de nombreux enseignements de l’Église catholique.
Je ne m’attarderai même pas sur le fait que l’abbé Pierre ait avoué lui-même avoir eu des relations sexuelles après avoir fait son vœu de célibat.2 En effet, il arrive parfois à un homme de chuter en tombant dans le péché de la chair et je ne suis personne pour le juger au niveau de ses mœurs. Le seul jugement objectif que je puisse émettre en ce qui concerne l’abbé Pierre concerne ses positions doctrinales, étant convenu que ces dernières ne relèvent pas d’une faute de « faiblesse » humaine.
Mais quelles étaient ces erreurs doctrinales ? En voici une liste (non exhaustive) :
Rejet de la morale chrétienne
Sur les questions morales, l’abbé Pierre émettait plusieures prises de positions douteuses.
Il rejetait l’enseignement de l’Eglise sur l’immoralité de la contraception: « Jean-Paul II fut un grand pape, même si je ne partageais pas toutes ses prises de position (surtout en ce qui concerne le préservatif […])»3
Il affirmait que des prêtres fornicateurs en concubinage secret pouvaient être de bons prêtres : « Je connais des prêtres qui vivent en concubinage avec une femme qu’ils aiment depuis des années et qui acceptent bien cette situation. Ils continuent d’être de bons prêtres. »4
Il n’a jamais condamné les actes homosexuels et tolérait que l’on puisse parler d’alliance pour les couples homosexuels légitimant ainsi une certaine forme d’union civile: « Jusqu’à son décès, mon secrétaire homosexuel fut fondateur et actif d’une Association chrétienne pour la reconnaissance de l’homosexualité. Je leur ai même parlé. Mais pourquoi ne pas utiliser le mot d’ « alliance » beaucoup moins marqué et gênant que le mot « mariage »? »5
Il n’était d’ailleurs pas foncièrement opposé à l’adoption d’enfants par des couples homosexuels affirmant qu’il fallait d’abord attendre d’observer les conséquences dans d’autres pays avant de se prononcer sur cette législation en France : «Et la question d’adopter des enfants [pour le cas de couples homosexuels] est d’une grande complexité. On ne peut la traiter à la légère. Examinons attentivement ce qui se passera dans les divers tests actuels qu’osent certains pays.»6
L’abbé Pierre n’avait tellement aucun problème avec les pratiques sexuelles désordonnées qu’il soutenait même que Jésus aurait pu avoir des relations sexuelles avec Marie de Magdala ! « Je ne vois aucun argument théologique majeur qui interdirait à Jésus, le Verbe incarné, de connaitre une expérience sexuelle. Je suis même convaincu que, ayant voulu épouser pleinement la nature humaine, il a vécu l’expérience du désir sexuel que connait tout homme. A-t-il voulu satisfaire ce désir ? Si oui, il l’a nécessairement vécu dans un amour partagé et Marie de Magdala semble avoir été la femme la plus proche de lui hormis sa mère. »7
Oui vous avez bien lu. L’abbé Pierre affirme noir sur blanc que Jésus aurait très bien pu forniquer avec Marie de Magdala tant que cela était « vécu dans un amour partagé »!
Hérésies sur la Vierge Marie
Loin de s’amender devant un blasphème aussi ignoble que d’envisager la fornication du Fils de Dieu, l’abbé Pierre préférait ajouter à son palmarès d’hérésies la négation du péché originel et deux dogmes mariaux : l’Immaculée Conception et l’Assomption de la Vierge Marie.
Dans son chapitre intitulé « Marie, mère de Jésus ou nouvelle idole ? », ce dernier ose écrire : « Je suis impressionné par l’accumulation récente des dogmes concernant Marie.[…] l’Immaculée Conception, promulguée en 1854, signifie que Marie ne porte pas les traces du péché originel. Autrement dit, elle a un statut unique dans l’humanité dès sa conception. […] J’expliquerai que je suis peu enclin à croire tel quel au péché originel. Mais même si le péché originel avait vraiment existé et qu’il se transmettait par la chair de génération en génération depuis Adam et Eve, je ne vois pas pourquoi Marie, qui est pleinement humaine, aurait eu ce privilège d’y échapper […] Je vois plutôt dans cette croyance une manière de nous éloigner de Marie. N’en va-t-il pas de même pour le dogme de l’Assomption de Marie promulgué en 1950 ? Selon ce dogme, le corps de Marie n’aurait pas connu la corruption mais serait monté au ciel, aurait été transfiguré en quelque sorte. N’est-ce pas encore une manière d’enlever à Marie sa pleine humanité ? D’en faire une quasi divinité incorruptible ? Sachons nous garder du danger de cette montée en puissance de la mariologie. »8
Et comme si la négation du péché originel et de la moitié des dogmes mariaux n’était pas suffisant9, l’abbé Pierre s’opposait aussi à ce que l’on rende un culte à la sainte Vierge ! « J’ai une immense tendresse pour Marie la mère de Jésus. Je récite tous les jours ses paroles du Magnificat. Je l’associe souvent dans mes prières adressées à Dieu. Mais je ne peux concevoir qu’on lui voue un véritable culte, lequel finit chez certains par prendre plus de place que l’adoration envers le créateur. »10
Comment un prêtre catholique peut-il écrire des choses pareilles?
Hérésie sur l’eucharistie
En ce qui concerne l’eucharistie, l’abbé Pierre affirmait explicitement qu’il ne partageait pas la position catholique sur la transsubstantiation et qu’il se situait dans « une voie médiane » entre les catholiques et les protestants: « Jésus a trouvé cet extraordinaire moyen de rester présent de façon cachée parmi nous.[…] Pour les catholiques, la substance du pain est transformée par les paroles du prêtre en la substance de Jésus… Pour la plupart des protestants, le pain consacré n’est pas le corps du Christ, mais le symbole de sa présence parmi nous. Personnellement je me place dans une voie médiane, je ne me préoccupe pas de la transsubstantiation, mais uniquement de SA PRÉSENCE.»11
Il niait aussi l’enseignement infaillible de l’Eglise selon lequel celle-ci ne pourrait jamais ordonner des femmes au sacerdoce soutenant qu’il fallait prendre exemple sur les protestants libéraux sur ce point12: « Je n’ai jamais compris pourquoi nos papes récents ont affirmé que JAMAIS l’église n’ordonnerait de femmes. […] Personne en effet ne peut avancer un seul argument théologique que ce serait contraire à la loi divine. Une véritable révolution culturelle a permis à de nombreuses femmes d’exercer un pouvoir avec bonheur, et les protestants ont montré depuis longtemps qu’ils possèdent d’excellentes théologiennes laïques, ou qui sont même membres de la hiérarchie. »13
Hérésies sur la Papauté
Pour parfaire sa collection d’hérésies, l’abbé Pierre s’attaquait aussi à la papauté remettant en question le fait que le Pape soit élu à vie : « La papauté reste trop puissante et reflète encore le visage du pape/empereur. Le pape par exemple est élu à vie comme l’était l’empereur. Il ne s’agit pas de supprimer la papauté mais de revenir à une fonction plus modeste. »14
Concomitamment à sa volonté de réduire la papauté à un ministère temporaire « plus modeste », l’abbé Pierre niait aussi les enseignements du Concile Vatican I sur la primauté de juridiction de Rome par rapport aux églises locales: « Il faut libérer l’Eglise de la tutelle romaine sur toutes les Eglises locales, de son centralisme politique et juridique. C’est une des conditions pour que l’Eglise redevienne pleinement évangélique et pour la réconciliation de tous les chrétiens dans l’unité. »15
Autrement dit, pour que nous puissions « retrouver l’unité avec les protestants » il faut que l’Eglise reviennent sur ce qu’elle a enseignée dogmatiquement au Concile Vatican I en ce qui concerne la primauté de juridiction du pontife romain sur toutes les autres Eglise16! Reste alors une question pour l’abbé Pierre : pourquoi ne pas se faire protestant tout simplement ?
Hérésie sur l’enfer
En plus de négation frontale de la mariologie, de l’enseignement de l’Eglise sur l’eucharistie et du concile Vatican I sur la papauté, l’abbé Pierre remettait aussi en doute l’existence de l’enfer:« Contrairement à ce que croient beaucoup de chrétiens, aucun concile n’a jamais affirmé l’existence de l’enfer. […] rien ne permet d’affirmer que l’enfer existe ou bien ce qui revient au même qu’il y ait un seul damné dedans. Plus je médite sur le mystère du Dieu Amour, plus je suis persuadé qu’il est impossible qu’une personne – ange ou humain – puisse librement Le rejeter.»17
Contradiction frontale avec les enseignements du Christ qui enseigne qu’il reviendra à la fin de temps pour juger les vivants et les morts en disant aux mauvais : « Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.[…] Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. » (Mt 25,41).18
Contradiction aussi avec le Catéchisme de l’Eglise catholique qui enseigne «l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, « le feu éternel ». […] Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église[…] constituent en même temps un appel pressant à la conversion : » Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent » (Mt 7, 13-14)» (CEC n°1033)
Du reste, il est parfaitement faux et mensonger de dire que les conciles n’ont jamais enseigné l’existence de l’enfer. Il suffit de lire la profession de foi du Concile de Latran :« Il [Jésus] viendra à la fin des temps pour juger les vivants et les morts, pour rendre à chacun selon ses œuvres, tant aux réprouvés qu’aux élus. Tous ressusciteront avec le corps qu’ils portent actuellement, afin de recevoir ce qu’ils auront mérité, soit en bien, soit en mal ; pour les seconds, le châtiment perpétuel avec le diable, pour les premiers, la gloire éternelle avec le Christ. »19
Conclusion
L’abbé Pierre a donc promu des hérésies notoires en s’attaquant directement aux trois blancheurs de l’Eglise (Marie, le Pape et l’Eucharistie) ainsi qu’aux enseignements du Christ (qu’il soupçonne d’avoir forniqué) sur les fins dernières. Certes l’abbé Pierre a fait beaucoup de bien auprès des pauvres et nous devons lui reconnaitre cette bienveillance altruiste. Mais un humaniste athée ou un protestant libéral aurait pu en faire autant!
Le vrai problème est que l’abbé Pierre était un prêtre catholique qui n’avait pas la foi surnaturelle. Cette foi catholique consiste précisément à « adhérer aux vérités révélées par Dieu à travers son Eglise »20 L’acte de foi catholique affirme d’ailleurs: « Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous nous enseignez par votre Église, parce que c’est vous, la vérité même, qui les lui avez révélées, et que vous ne pouvez ni vous tromper ni nous tromper. »
Puissent les catholiques des temps modernes se détacher des hérésies de l’abbé Pierre et cesser d’aduler un personnage qui ne le mérite pas.
- Abbé Pierre, Mon Dieu, Pourquoi ? éditions Plon 2005 ↩︎
- Au début de son livre il écrit: « A titre personnel, j’ai choisi très jeune la chasteté. Ma vie de moine, ensuite absorbée totalement par l’aide aux plus démunis, m’a fait écarter toute relation amoureuse. Mais cela n’enlève rien à la puissance du désir, et il m’est arrivé d’y céder passagèrement; mais je ne l’ai jamais laissé prendre racine. Cette brève satisfaction fut plutôt une source d’insatisfaction, car je sentais que je n’étais pas vrai. » (Abbé Pierre, Mon Dieu, Pourquoi ? éditions Plon 2005) ↩︎
- https://www.science-foi.org/livres/pierre/print.htm ↩︎
- Abbé Pierre, Mon Dieu, Pourquoi ? éditions Plon 2005,p.16 ↩︎
- https://www.science-foi.org/livres/pierre/print.htm ↩︎
- https://www.science-foi.org/livres/pierre/print.htm ↩︎
- Abbé Pierre, Mon Dieu, Pourquoi ? éditions Plon 2005,p.29 ↩︎
- Abbé Pierre, Mon Dieu, Pourquoi ? éditions Plon 2005,p.31-33 ↩︎
- On peut légitimement se demander si l’abbé Pierre ne niait pas aussi le dogme virginité perpétuelle de Marie. En effet, si Jésus a pu avoir des relations sexuelles avec Marie de Magdala, alors on ne voit pas pourquoi Marie n’aurait pas pu avoir des relations sexuelles avec Joseph tout au long de sa vie ! Il ne serait pas surprenant que l’abbé Pierre adhère à cette thèse libérale très répandue. Toutefois, faute de preuves suffisantes, nous n’émettons pas directement cette accusation. ↩︎
- Abbé Pierre, Mon Dieu, Pourquoi ? éditions Plon 2005 p.32 ↩︎
- https://www.science-foi.org/livres/pierre/print.htm ↩︎
- Saint Jean Paul II enseignait infailliblement en 1994 (c’est-à-dire 11 ans avant que l’abbé Pierre écrive son livre): « C’est pourquoi, afin qu’il ne subsiste aucun doute sur une question de grande importance qui concerne la constitution divine elle-même de l’Église, je déclare, en vertu de ma mission de confirmer mes frères (cf. Lc 22,32), que l’Église n’a en aucune manière le pouvoir de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l’Église. » https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/apost_letters/1994/documents/hf_jp-ii_apl_19940522_ordinatio-sacerdotalis.html ↩︎
- Abbé Pierre, Mon Dieu, Pourquoi ? éditions Plon 2005,p.25 ↩︎
- Abbé Pierre, Mon Dieu, Pourquoi ? éditions Plon 2005,p.46 ↩︎
- Abbé Pierre, Mon Dieu, Pourquoi ? éditions Plon 2005,p.46 ↩︎
- « Nous enseignons donc et nous déclarons, suivant les témoignages de l’Évangile, que la primauté de juridiction sur toute l’Église de Dieu a été promise et donnée immédiatement et directement au bienheureux Apôtre Pierre par le Christ notre Seigneur. […] c’est lui qui, dans la personne de ses successeurs « , les évêques du Saint-Siège de Rome, fondé par lui et consacré par son sang, » vit « , préside « et exerce le pouvoir de juger » Dès lors, quiconque succède à Pierre en cette chaire reçoit, de par l’institution du Christ lui-même, la primauté de Pierre sur toute l’Église. […] Voilà pourquoi c’est vers l’Église romaine, par suite de son origine supérieure qu’il a toujours été nécessaire que chaque Église, c’est-à-dire les fidèles de partout, se tournent, afin qu’ils ne fassent qu’un en ce Saint-Siège, d’où découlent sur tous « les droits de la vénérable communion » comme des membres unis à la tête dans l’assemblage d’un seul corps. Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin que le bienheureux Pierre a des successeurs dans sa primauté sur l’Église universelle, […] qu’il soit anathème. » (Pastor Aeternus 1 et 2) ↩︎
- Abbé Pierre, Mon Dieu, Pourquoi ? éditions Plon 2005,p.55 ↩︎
- Voir aussi « Comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité: et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Mt 13,37-42)
« Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent » (Mt 7, 13-14)»
Quelqu’un lui dit: Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés? Il leur répondit: Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas. » (Luc 13,23-24)
« Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel » (Jude 1,7)
« pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu. » (Apocalypse 21,8)
Il est explicitement enseigné que la bête et le faux prophète sont en enfer: « le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » (Ap 20,10)
« Lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile […] Ils auront pour châtiment une ruine éternelle » ( 2 Th 1,7-9)
« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu.… » (1 Cor 6,9-10)
« les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. » (Ga 5,19-21)
« sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire, idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu » (Ga 5,5) ↩︎ - Ou encore le concile de Quiersy en 853 qui enseigne: « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés, bien que tous ne soient pas sauvés »Denzinger 623 ↩︎
- Catéchisme de l’Eglise catholique n°150 : « La foi est d’abord une adhésion personnelle de l’homme à Dieu ; elle est en même temps, et inséparablement, l’assentiment libre à toute la vérité que Dieu a révélé. » ↩︎